Pour les employeurs, la couverture des risques du personnel constitue non seulement un enjeu majeur d’attractivité et de productivité (comment s’attacher et conserver les meilleures compétences, comment un tel dispositif peut-il soutenir leur engagement durable au travail ?), mais également un enjeu de soutenabilité et d’opportunité de la dépense (Quels choix de couverture opérer, à quels prix, pour quels bénéfices escomptés ?).
Pour les porteurs de risques (assureurs, mutuelles, instituts de prévoyance…), l’enjeu consiste à parvenir à proposer des solutions différenciantes et fidélisantes, dans un contexte réglementaire contraint, d’une intensité concurrentielle développée et avec l’espoir raisonnable d’une maîtrise durable des équilibres techniques (Comment concilier dégradation du risque, soutenabilité du coût des couvertures assurancielles et compétitivité des solutions commercialisées ?).
Pour les acteurs de l’intermédiation (courtiers, cabinets d’audit), par construction à la rencontre des enjeux de l’employeur et du porteur de risques, l’enjeu est celui de la performance et de la différenciation. Par quels moyens se distinguer en proposant une offre génératrice de valeur ajoutée, capable d’accompagner les deux parties sur un choix qui leur serait également profitable ?
Pour chacun des trois acteurs, les services associés aux contrats d’assurance constituent l’opportunité de répondre tout à la fois à des enjeux de fidélisation et d’attractivité pour le bénéficiaire, ses ayants-droits et son employeur, et de maîtrise des équilibres techniques, pour les porteurs de risques. Sous la contrainte tarifaire, sans doute le défi du financement de la protection sociale appelle-t-il à l’optimisation des dispositifs existants, comme à la conception et au déploiement de nouvelles approches de management du risque ?
